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Le 14 juin est aussi le jour de naissance de Donald Trump et Che Guevara, et cela aura peut-être une influence sur mon positionnement politique, bien des années plus tard...
Je vois le jour à Chenôve - banlieue sensible de Dijon où même Bernard de la Villardière n'osa jamais foutre les pieds - mais nous vivons dans la petite commune de Lechâtelet (250 habitants) où même Jean-Pierre Pernaut n'osa jamais foutre les pieds.
Ma mère bosse pour élever ma soeur et moi + garder d'autres enfants mais visiblement la société s'en tape vu que ça ne rentre pas dans le calcul du PIB, ce qui se dit plus familièrement "femme au foyer". Mon père est alors une grosse feignasse de privilégié, ce qui se dit plus familièrement "cheminot".
S’en suit une enfance qu’on pourrait qualifier d’heureuse si l’on excepte les actes de maltraitante capillaire.
En 1987, nous déménageons dans la charmante bourgade de Jussey, en Haute-Saône, où mes parents rachètent une maison de la presse-librairie.
Dans le même temps, ma scolarité suit son cours au collège Louis Pasteur, puis au lycée Edouard Belin (qui est l'inventeur du belinographe, l'ancêtre d'Instagram; eh ouais, comme ça tu apprends des trucs) de Vesoul (la ville rendue célèbre grâce à la chanson de Jacques Brel, même si je crois qu'il se moque un peu).
Mes résultats scolaires sont pas dégueu au départ, puis déclinent inexorablement jusqu'à rater mon bac S en 1998 (la prolongation contre le Paraguay m'ayant quand même assez peu aidé dans mes révisions). Je l'obtiens l'année suivante (au cours de laquelle aucun match France-Paraguay n'est à signaler, preuve que je n'étais pas responsable de mon échec).
Ce qui me pousse à m'inscrire en DUT Gestion des entreprises et des administrations à l'IUT de Besançon, je l'ignore encore aujourd'hui. Mes professeurs de l'époque aussi. Toujours est-il que j'obtiens le diplôme avec brio (10,1 de moyenne) et des méthodes qui n'ont rien à envier à Olivier Chiabodo dans Intervilles.
Ce qui me pousse à m'inscrire à l'IEP d'Aix en Provence pour y préparer une Licence d'Administration Publique, je le sais. Je me dois de l'avouer. Une passion pour l'Olympique de Marseille nourrie depuis les années Tapie (petit ange de la corruption à brushing parti trop tôt).
La saison de l'OM se conclut en beauté par une resplendissante 9ème place et mes examens de fin d'année par un échec cuisant. J'ai 21 ans, l'âge de la maturité. Je me dis qu'il serait peut-être temps de gagner ma vie en m'amusant.
Je débarque à Paris et m'inscris au Cours Florent afin d'y perdre ma virginité théâtrale, ainsi que mes quelques économies.
J'en profite donc pour découvrir les joies des boulots dits "alimentaires" (agent courrier, préparateur de commandes, plongeur dans un resto, caissier, vendeur de sapins de Noël...etc etc).
J'en profite également pour m'essayer aux joies de la mise en scène avec deux pièces de Georges Courteline (La peur des coups et Les Boulingrin), ainsi qu'à la pratique du théâtre de rue (notament au festival d'Aurillac, mondialement connu pour la richesse de sa programmation et la qualité de ses punks à chiens).
Durant cette même année, je découvre la pédagogie en terminant mon cursus de 3 ans en assistant deux profs. Il est temps alors de tenter l'aventure solitaire d'un premier "one man show" que j'ai le génie de nommer : Annulé.
On ne peut pas parler de franc succès. En revanche, on peut parler de franc échec. Pensant que le spectacle était réellement annulé, rares sont les téméraires qui se déplacent (note pour plus tard "le second degré en titre de spectacle, c'est non"). Je change le titre en "Mort de rire", puis en Tout le monde y passe, modifie les sketchs au gré de l'actu, et finis par me faire une petite place dans les festivals d'humour à travers la France, ainsi que dans les cafés-théâtres parisiens.
L'occasion d'un premier passage télé :
En 2011, je crée avec Benjamin Leblanc LE CACHALOT SOLUBLE, le journal de tout ce qu'il n'est pas indispensable de ne pas savoir déjà. Un journal qu'il n'est pas indispensable de ne pas avoir déjà lu, même si ça serait dommage que vous ne le lisiez pas encore déjà quand même.
Je poursuis les réprésentations de mon spectacle dans lequel j'interpréte désormais, en plus de La Mort, Dieu, un panda, Ronald Mc Donald's, le prince charmant, ainsi que Marianne, l'incarnation de la République, qui s'invita, un après-midi de mai 2012, à un meeting Nicolas Sarkozy.
Cette même année, je publie un recueil de chroniques jusqu'alors diffusées sur un blog. Un livre illustré par l'ami Babouse, vendu à la fin de mes spectacles (le livre, pas Babouse)
2012, c'est aussi l'année où je débute à France Inter dans l'émission On va tous y passer présentée par Frédéric Lopez, puis André Manoukian.
Bref, 2012, est vraiment une belle année. D'autant que c'est celle où fut déclarée la guerre au monde de la finance, tuant des milliers de traders (de rire).
Pendant deux ans, je chronique une à deux fois par semaine sur France Inter et continue de jouer mon spectacle dans toute la France ainsi que dans plusieurs théâtres parisiens (Le Funambule, le théâtre de dix heures...)
Soutenu par de plus en plus de gens :
En 2014, je crée un nouveau spectacle, Que demande le peuple ? (joué 451 fois) avec, cette fois-ci, un seul personnage, un communicant venu faire le service après-vente du pouvoir.
Cette même année, j'intègre l'émission de Charline Vanhoenacker et d'Alex Vizorek (le fameux grand remplacement belge), toujours sur France Inter, intitulée Si tu écoutes, j'annule tout (rebaptisée depuis "Par Jupiter !" puis "C'est encore nous !")
J'y tiens le rôle d'un chroniqueur itinérant, baladant mon micro au gré des rencontres dans la rue, sur les marchés, dans les salons professionels, les conférences, les meetings, à l'Assemblée nationale... J'y pratique le taquinage artistique, tente de titiller les contradictions, d'être de plus mauvaise foi qu'un député (ne le faites pas chez vous, c'est un truc de professionnel).
En 2015, je crée avec Benjamin Riquet une série de fiction radio pour France Inter intitulée En quête de scoops dans lequel nous incarnons des journalistes "de terrain". Toutes ressemblances avec des personnes existant ou ayant existées ne serait que réalité qui dépasse bien trop souvent la fiction.
En 2017, Emmanuel Macron est élu président de la République. Il est jeune, il est beau, c'est vraiment une chance pour la France, car il est beau. Et en plus il est jeune. Il va au delà des clivages pour une France rassemblée. Et en plus il est beau, et il sent le monoï. (source : Christophe Barbier)
En 2018, je crée THE DISRUPTIVES, le premier groupe de rock macroniste de l'histoire.
Après des débuts tonitruants (faisant dire à Iggy Pop "Waouh mais c'est excellent"... À moins qu'il ne parlait d'autre chose mais là n'est pas la question, je ne vous ai pas interrompu, ne m'interrompez pas), la tournée fut stoppée net par un certain coronavirus, agent pathogène uniquement créé pour nous empêcher de rentrer dans la légende du rock.
Cette même année, je publie un premier roman, Cosme, retraçant le parcours d'un ami poète qui touve une clé de lecture du poème Voyelles d'Arthur Rimbaud.
En mai 2019, avec Charline Vanhoenacker et la dessinatrice Cami, nous publions un Cahier de vacances de Manu qui s'écoulera à plus de 50 000 exemplaires au profit du Secours Populaire. Nous récidiverons l'année suivant au profit de la Fondation Abbé Pierre. Nous remercions donc le gouvernement de ne pas agir contre la précarité pour que l'on puisse ainsi passer pour des gens bien.
En juin 2019, suite au coup d'état de Francis Lalanne, l'intégralité du gouvernement est incarcéré et remplacé par des intelligences artificielles. Je le sais parce que je l'ai lu sur le site de France-Soir. Juste sous l'article qui disait que le Tabasco pouvait soigner l'herpès labial.
En novembre 2019, je crée avec Alicia Vullo, un escape-game intitulé Scandale à l'Élysée, dont les droits d'auteur sont reversés à l'association Anticor qui lutte contre la corruption en politique (et pas seulement à Levallois-Perret).
En 2020, je réalise avec Émilie Valentin, un documentaire produit par CAPA et diffusé sur France 5, C'est moche, c'est sale, c'est dans le vent, sur l'histoire de la troupe du Café de la gare (Coluche, Miou-Miou, Patrick Dewaere, Romain Bouteille, Sotha... etc). Des gens inspirés et inspirants.
En 2020, Pascal Praud demande ma démission de France Inter, Nadine Morano déclare que je suis "à vomir" et Éric Zemmour me considère comme une "arme de guerre idéologique". Ce qu'on peut résumer par "une bonne année".
En mars 2021, je publie Le roi n'avait pas ri, un roman historique sur la trajectoire de Triboulet, bouffon à la cour de Louis XII, puis de François Ier. Je tente d'y décrire les relations ambigües teintées de complaisance et de méfiance réciproques qu'entretiennent le rire et le pouvoir. J'envoie le livre à Pascal Praud qui se déclare immédiatement mon ami.
En septembre 2021, je débute les représentations d'un nouveau spectacle intitulé MEURICE 2022.
Les critiques sont (quasi) unanimes :
Sur un malentendu, je serai certainement élu président de la République. Pour me préparer, je fais passer des entretiens d'embauche à mes possibles future-e-s ministres. Ça s'appelle MEURICE RECRUTE et c'est gratuit et en exclusvité sur Spotify.
En mars 2022, sortie de Les vraies gens, un livre qui raconte des années de micro-trottoirs, de rencontres dans les rues, à l'Assemblée nationale, les meetings, les salons professionnels, les colloques en tout genre. Inclus des off de tournage, des photos inédites et du seum de hater.
Par un malheureux concours de circonstances, je ne suis pas élu président de la République en mai 2022 (malgré 6 parrainages d'élu).
N'en prenant pas ombrage, je me lance immédiatement dans la course pour 2027 avec un (presque) nouveau spectacle habilement intitulé MEURICE 2027.
En septembre 2022, sort Le fin mot de l'Histoire, co-écrit avec Nathalie Gendrot. Sauf que finalement non... Car une blague sur Vincent Bolloré semble lui déplaire. Et manque de bol, c'est lui qui possède la maison d'éditions. Donc en septembre 2022, ne sort pas Le Fin mot de l'Histoire, co-écrit avec Nathalie Gendrot.
En novembre de cette même année, création d'une nouvelle émission en direct sur Blast et en public au Café de la danse, intitulée Tournée générale. Une ambiance à mi chemin entre la fête de l'Huma, un comedy club, la cantine du CNRS et le café du commerce.
Pendant ce temps, des humains trouvent encore amusant d'enfermer d’autres animaux, notamment des mammifères marins, pour le plaisir (de se faire un maximum de pognon). Stéphane Jacques et moi, légèrement courroucés, avons écrit et tourné le documentaire Delphinariums, game over ? pour la chaîne Ushuaïa TV.
Vincent Bolloré ne possédant pas encore la maison d'éditions Les Pérégrines, cette dernière me sollicite pour écrire sur un sujet que je connais par coeur et que j'expérimente au quotidien. Dès sa sortie, en terme de vente, "Petit éloge de la médiocrité" se classe en tête des classements qu'il dénonce.
En avril 2023, sort enfin le livre interdit et son panache de souffre qui fait trembler l’empire sur ses pieds d’argile. Vincent Bolloré se fait seppuku sur CNews au milieu du plateau de l’heure des Pro et Philippe Poutou profite du chaos pour s’emparer du pouvoir. Après cela, mon réveil sonne. Le livre est tout de même sorti chez Flammarion et disponible dans toutes les bonnes librairies (et mêmes les autres).
"Deux choses sont infinies : l'univers et la connerie humaine, et encore en ce qui concerne l'univers, je n'en ai pas la certitude absolue" aurait dit Albert Einstein. Partant de ce constat, avec Éric Lagadec, astrophysicien de son état (stable), nous décidons de monter le spectacle Vers l'infini mais pas au délà. Pour explorer ensemble l'infini de l'univers et l'infini de la connerie.
En juin de cette même année, France Inter, dans un élan de lucidité, décide de déprogrammer notre émission quotidienne, pour la diffuser dorénavant en hebdomadaire. Ceci ne va pas sans provoquer un léger courroux chez les gens qui nous écoutent. Une pétition est lancée, des articles publiés, mais rien y fait. « Ce n’est pas une décision politique » martèle la direction de France Inter, prouvant ainsi que l'humour n'est pas mort sur cette antenne.
En août, les éditions La Martinière me posent une question à laquelle je tente de répondre dans un court ouvrage, Peut-on aimer les animaux et les manger ? [SPOILER ALERT] Si tu es toréro ou producteur de terrine de porc à la graisse de Saindoux, tu n’aimeras pas.
En septembre, début de la nouvelle émission hebodmadaire sur France Inter sobrement intitulée Le Grand dimanche Soir. Des invités, des chroniques, des sketchs, des blagues, du direct mais surtout… du public. Viens admirer en live nos physiques de radio en cliquant ici.
En septembre de cette même année, sortie du podcast sur le thème de l'océan, Mission Poséidon, sur France Inter. J’accompagne deux enfants à la rencontre de scientifiques, pêcheurs, politiques, lobbyistes, membres d’ONG. De l'enquête, de la rigolade, des anecdotes avec des requins, et même une recette de risotto.
TO BE CONTINUED...
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